Inddigo étudie la faisabilité d’un programme d’économie circulaire pour le quartier NPNRU Porte de Bagnolet – Porte de Montreuil (20e arr. de Paris). Cette mission transversale confiée par Paris Habitat comporte 3 volets : la gestion innovante des déchets, des espaces extérieurs et des déchets de chantier.

Dans le cadre de son activité et des requalifications envisagées par le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU), Paris Habitat propose de lancer une étude de faisabilité pour un programme d’économie circulaire visant le zéro déchet. 
L’étude s’inscrit dans la volonté d’introduire dans le quartier une véritable mixité fonctionnelle, de reconnecter les ensembles urbains actuellement morcelés et d’ouvrir le quartier à l’ensemble du territoire de l’est du 20e arrondissement. Elle est réalisée dans le prolongement des réflexions d’envergure métropolitaine qui se dessinent autour de la Porte de Montreuil, une des places du Grand Paris.


3 axes pour un territoire « Zéro déchet »
 
Cette collaboration d’une année est composée de 3 volets. Pour chacun, nous réaliserons le diagnostic de la situation actuelle, nous apporterons des préconisations stratégiques à l’ensemble des partenaires engagés dans le NPRU et assisterons la mise en place d’un plan d’actions. La force d’Inddigo pour mener à bien cette mission est sa maîtrise pluridisciplinaire et sa capacité à apporter des solutions innovantes : nos expertises déchets, aménagement et bâtiment seront mobilisées. Nous nous appuierons également sur notre connaissance des entreprises de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) et notamment par le biais de notre partenariat avec Co-recyclage.
 
L’objet central de l’étude est la modélisation de la mise en place d’un territoire zéro déchet. L’étude aborde les questions de :
  • la gestion efficace des encombrants et des déchets ménagers ;
  • l’utilisation de circuits de revalorisation, réemploi, réutilisation, et recyclage ;
  • l’accompagnement des locataires aux changements de pratiques ;
  • l’amélioration des conditions de travail des gardiens ;
  • la réduction des dépôts sauvages et indirectement l’amélioration du cadre de vie ;
  • la réutilisation dans une économie locale des « déchets ».
 
Un deuxième volet porte sur la gestion innovante des espaces extérieurs. L’une des pistes privilégiées portera sur la mise en place d’un programme d’agriculture urbaine. Il s’agira de proposer des solutions d’aménagement et de gestion suivant des modèles économiques et circulaires pérennes. De par leur nature, nous inscrirons nos recommandations (optimisation des ressources foncières, gestion des biodéchets, de l’eau, etc.) dans une réflexion élargie au-delà du quartier.
 
Un troisième lot cible la gestion innovante des déchets de chantiers générés par les opérations de réhabilitation axée sur le réemploi et le recyclage.
 
Dans l’optique de mettre en œuvre un modèle reproductible sur d’autres territoires d’économie circulaire, nos propositions seront basées sur la mise en place d’indicateurs pour quantifier l’expérience (avant, projeté et après le développement du programme).
 
 
Avec ce projet, le bailleur social Paris Habitat, s’inscrit pleinement dans l’ambition de Paris d’appliquer la feuille de route Économie Circulaire pour économiser les ressources, créer des emplois, et permettre aux habitants de se réapproprier leur cadre de vie.
 
Pour le bailleur et leurs locataires, l’intérêt de la transformation économique se décline à plusieurs niveaux :
  • « Emploi » : en créant une retombée en matière d’emplois locaux et non délocalisables, au bénéfice des locataires de logement sociaux situés dans les quartiers ciblés par les NPNRU mais aussi pour l’ensemble des habitants d’un territoire
  • « Charges locatives » : en permettant une réduction substantielle des charges locatives liées à la consommation d’énergie et à l’entretien des parties communes (espaces verts entre autres)
  • « Educatif » : en favorisant les changements d’habitudes et en sensibilisant les différentes générations du territoire aux enjeux de l’écologie urbaine tout en les impliquant dans l’amélioration de leur cadre de vie
  • « Environnemental » : en optimisant les ressources pour les inclure dans une économie du réemploi ou de la réutilisation de la matière première en tentant d’atteindre le zéro déchets en donnant une seconde vie à nos productions à travers le réemploi ou la revalorisation et en rendant à la terre ce qu’elle nous fournit comme matière première à travers le recyclage
  • « Commercial » : en accueillant des structures de l’ESS et de l’économie circulaire dans leurs locaux commerciaux, et en proposant à la vente une production locale de qualité à un tarif maitrisé dans le cadre d’un modèle d’économie circulaire